Pourquoi Opter pour une Rénovation Énergétique ?
La rénovation énergétique est plus qu’une simple modernisation de votre domicile ; c’est une véritable transformation qui impacte non seulement votre vie quotidienne mais aussi l’avenir de notre planète.
C’est une démarche qui mérite une attention particulière et un engagement total, que nous, en tant que réseau RGE, sommes ravis de vous aider à accomplir. Voici pourquoi il est impératif d’agir dès maintenant.
"Réalisez Votre Rénovation Énergétique avec Engagement : Un Pas Vers un Avenir Durable"
1. Faites des Économies Considérables avec la Rénovation Énergétique
Le premier avantage, et non des moindres, de la rénovation énergétique est bien sûr l’économie financière réalisable sur le long terme.
Souvent, la première barrière à la réalisation de tels travaux est le coût initial. Or, il faut voir ce coût comme un investissement plutôt qu’une dépense. Car une fois les travaux achevés, les économies réalisées sur les factures d’énergie sont substantielles. Le retour sur investissement est donc rapide et tangible.
Ajoutez à cela les nombreuses aides gouvernementales comme MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’économie d’énergie (CEE), et vous comprendrez vite que les travaux peuvent être pris en charge jusqu’à 100%. La période n’a jamais été aussi propice pour engager une rénovation énergétique de votre habitat, notamment grâce à des programmes tels que “rénovation globale 1 euro” et le référentiel BAR-TH-164.
Ces programmes sont spécialement conçus pour encourager les propriétaires à s’engager dans la voie de la rénovation et de l’efficacité énergétique, en rendant les travaux plus accessibles financièrement.
2. Un Budget Maîtrisé grâce aux Aides à la Rénovation Globale
Les dispositifs d’aides financières en France sont particulièrement généreux pour encourager la rénovation énergétique.
MaPrimeRénov’, par exemple, est accessible à tous les propriétaires, qu’ils occupent ou louent leur logement. Son montant est forfaitaire et adapté en fonction des différents besoins et moyens, rendant ainsi les travaux de rénovation plus abordables. Le dispositif
MaPrimeRénov’ Sérénité, quant à lui, est spécialement conçu pour les propriétaires aux revenus modestes, et permet de financer des travaux de rénovation globale avec un gain énergétique d’au minimum 35%.
En tant que réseau RGE, nous nous faisons un devoir de vous accompagner dans ces démarches administratives souvent complexes, afin de maximiser les aides financières auxquelles vous êtes éligibles.

Ce n’est pas tout. Les Certificats d’économie d’énergie (CEE) “Standard” et coup de pouce, offrent également des aides financières pour financer partiellement ou totalement vos travaux d’économies d’énergie. Dans ce contexte financier favorable, remettre à plus tard vos travaux de rénovation serait une opportunité manquée.
3. Le Confort Thermique : Une Amélioration de la Qualité de Vie
La rénovation énergétique n’est pas seulement une question d’économies financières ou de préservation de l’environnement. Elle est aussi et surtout une question de confort et de bien-être.
Un logement mal isolé peut être une source de nombreuses nuisances : froid en hiver, chaleur en été, bruits extérieurs, etc. La rénovation énergétique permet d’améliorer considérablement votre confort thermique, en rendant votre habitation plus agréable à vivre. Imaginez-vous en plein hiver, confortablement installé dans votre salon, sans avoir à vous soucier des courants d’air ou des déperditions de chaleur. Imaginez-vous en plein été, profitant de la fraîcheur de votre intérieur sans avoir à utiliser un système de climatisation énergivore. Ce sont ces petits plaisirs du quotidien qui rendent l’investissement en rénovation énergétique si précieux et gratifiant.
4. Protégez l’Environnement : Un Devoir Citoyen
Le changement climatique est l’une des plus grandes menaces auxquelles notre génération doit faire face, et le temps pour agir se réduit chaque jour. La rénovation énergétique permet de réduire significativement votre empreinte carbone, en limitant les besoins en énergie de votre habitation. Chaque kilowatt-heure économisé est un pas vers un avenir plus durable, une contribution, aussi petite soit-elle, à la lutte contre le réchauffement climatique. La rénovation énergétique n’est donc pas seulement un investissement financier, mais aussi un investissement éthique et moral.
C’est une manière de prendre vos responsabilités en tant que citoyen, et de participer à un effort collectif pour préserver notre planète pour les générations futures.
5. La Fiabilité du Réseau RGE : Une Garantie de Qualité
Faire le choix d’un acteur RGE pour votre rénovation énergétique, c’est opter pour une expertise reconnue et une qualité garantie. En tant que réseau RGE, nous mettons tout en œuvre pour vous accompagner tout au long de votre projet, de la conception à la réalisation.
Notre objectif est de vous fournir une solution de rénovation énergétique qui soit à la fois efficace, durable et respectueuse de l’environnement. Nous vous aidons à naviguer à travers les différentes aides et subventions disponibles, pour rendre votre projet aussi abordable que possible. En fin de compte, notre plus grande satisfaction est de voir nos clients profiter des nombreux avantages de leur rénovation énergétique, tout en sachant qu’ils ont contribué à la protection de notre environnement.
Avec Pole-Habitat, N’attendez Plus !
Le moment est venu de prendre des mesures pour un avenir plus vert et plus durable. Les avantages sont nombreux et les inconvénients minimes. Le temps presse et chaque jour compte dans la lutte contre le changement climatique. Grâce aux nombreux dispositifs d’aides financières disponibles et à notre expertise en tant que réseau RGE, votre projet de rénovation énergétique est plus accessible que jamais. Il est temps d’agir, pour vous, pour nous, et pour les générations futures. Rejoignez-nous dans cette démarche vertueuse et transformatrice.
MaPrimeRénov 2024 : le gouvernement privilégie les rénovations Golbales
Plus d’incitation à la rénovations globales, revalorisation des barèmes de ressources, ouverture des aides au travaux de confort d’été, Mon Accompagnateur Rénov’… le gouvernement présentait ce mercredi les contours de la réforme qui concernera MaPrimeRénov’ à compter du 1er janvier 2024. Le point sur les nouveautés
Vers 200 000 rénovations complètes annuelles : un pas au-delà des rénovations ‘geste par geste‘
Le nouveau cap est défini : privilégier les rénovations globales par rapport aux rénovations “geste par geste” notamment pour les bâtiments aux faibles performances énergétiques, catégorisés F et G dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). L’horizon est de réaliser 200 000 rénovations complètes chaque année, une montée en échelle notable comparée aux 10% de logements subventionnés via MaPrimeRénov’ aujourd’hui.
Selon le Ministère de la Transition Écologique, deux scénarios se dessinent : une rénovation complète pour les bâtiments énergivores, englobant des travaux d’isolation, le remplacement de fenêtres, et/ou la modification du système de chauffage. Un second scénario s’applique aux logements mieux isolés, visant une transition vers un système de chauffage plus écologique (pompe à chaleur, raccordement à un réseau de chaleur…). L’ambition sous-jacente est d’“accélérer le retrait des chaudières à fioul et à gaz”, comme stipulé par le Ministère.
Il ne sera donc plus question d’offrir des aides pour des actions isolées, telles qu’un unique geste d’isolation. Le Ministère souligne l’objectif de promouvoir des rénovations plus cohérentes, où des aides seront attribuées si plusieurs mesures sont entreprises. Il s’agit de favoriser un ensemble de travaux cohérents, permettant ainsi une réduction notable sur les factures énergétiques des ménages et garantissant des rénovations à la fois économiques et efficientes.
Mon accompagnateur rénov obligatoire dans certains cas.
Concernant les rénovations complètes des logements énergivores, un Accompagnateur Rénov’ (MAR) sera mandaté pour guider les ménages, avec une augmentation substantielle de l’aide financière à cet effet. Désormais, l’accompagnement sera financé sur la base d’un forfait de 2 000€, entièrement couvert pour les ménages très modestes, et graduellement réduit pour les autres catégories de ménages. En cas de traitement de l’habitat indigne, le financement peut s’élever jusqu’à 4 000€.
2024 de gros changement sont à prévoir
Un autre changement majeur est l’exclusion des travaux de rénovation énergétique “geste par geste” ou “isolés”, une mesure qui suscite des inquiétudes chez certains acteurs du bâtiment. Ils redoutent que cela puisse décourager les ménages réticents à entreprendre des rénovations d’envergure, d’autant plus qu’un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) payant est requis pour accéder aux aides. Par ailleurs, une révision et une fiabilisation du DPE sont annoncées, visant à rectifier les désavantages actuels pour les logements électriques et les petites surfaces. Une nouvelle certification des diagnostiqueurs immobiliers est également en vue.
Les Barèmes d’éligibilités 2024
Les barèmes sont revus à la hausse, tout comme le niveau de prise en charge, qui atteindra désormais 70 000€ (contre 35 000€ précédemment), et 90% de prise en charge pour les ménages les plus modestes, en combinant MaPrimeRénov’ et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). L’Éco-PTZ, prolongé jusqu’en 2027, continuera de soutenir les ménages dans le financement de ce reste à charge.
A noter que dans certaines configurations, la formule de base de la rénovation globale
Une attention particulière est portée sur l’acquisition de pompes à chaleur par les ménages, notamment les modèles Air/Eau et géothermiques, avec une augmentation de 1 000 à 2 000€ des barèmes pour les ménages modestes et intermédiaires. De plus, les aides MaPrimeRénov’ sont élargies au confort d’été, avec un soutien pour les pompes à chaleur Air/Air, les ventilateurs, et les protections solaires, dans le but de contrer les “bouilloires thermiques”.
Remaniement des dispositif CEE sur la rénovation globale 2023
Au sujet des CEE, l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) récupère également leur valorisation dans le résidentiel, sous le prétexte de “simplification”, écartant ainsi les délégataires de CEE (Hellio, Sonergia, Effy…) de cette fonction. Cette mise à jour permettra aux ménages de soumettre un unique dossier pour leur demande d’aide MaPrimeRénov’ et CEE. Une simplification qui, selon le Ministère de la Transition Écologique, permettra aux délégataires de CEE de continuer à valoriser d’autres fiches CEE, ou d’autres actions d’économies d’énergie dans le secteur du bâtiment, ou dans d’autres secteurs éligibles, comme le covoiturage dans le secteur des transports.
Lutte contre la fraude à la rénovation énergétique
A l’occasion des RénoDays, Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la transition énergétique, avait annoncé une augmentation de 40 % des contrôles des travaux éligibles au dispositif CEE pour l’année 2024. Le Gouvernement a récemment précisé son intention à-travers un plan de lutte contre la fraude dans la rénovation des logements1. Cette dynamique s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de protéger les ménages qui se lancent dans un parcours de rénovation énergétique et de s’assurer du bon emploi des deniers publics. En effet, le Gouvernement mobilise des moyens sans précédent pour la politique de rénovation énergétique : plus de 5 milliards d’euros sont programmés au budget de l’Etat et de ses opérateurs en 2024. Pole-Habitat, acteur de référence de l’efficacité énergétique, détaille les mesures de ce plan de lutte contre la fraude.
Des contrôles plus nombreux, davantage ciblés et transparents
Parmi les principales annonces à retenir, notons le contrôle de 10% des dossiers MaPrimeRénov’ et 12,5 % des dossiers au titre des aides CEE sur place en 2024, contre 7 à 8 % aujourd’hui. Le taux de contrôle par contact (mail ou téléphone) augmentera de 20 % en 2024, puis 30 % en 2025. Ces contrôles porteront principalement sur les rénovations globales et performantes.
Les organismes réalisant ces contrôles, seront soumis à de nouvelles règles d’indépendance et de contrôle qui entreront en vigueur avant la fin de l’année 2023 – des textes réglementaires sont attendus pour préciser ces mesures.
Pour garantir des rapports professionnels impartiaux et transparents, il ne sera plus possible pour une entreprise contrôlée de choisir l’organisme d’inspection qui mène son contrôle.
Un parcours de travaux plus sécurisé
A partir du 1er janvier 2024, les ménages qui souhaitent entreprendre des travaux de rénovation globale et performante de leur logement devront obligatoirement être accompagnés par un Accompagnateur Rénov’, agréé par l’Anah et tiers de confiance qui s’assure du bon déroulé des travaux de rénovation globale et performante.
L’activité de mandataire financier de l’Anah, exercée par des sociétés habilitées à demander MaPrimeRénov’ auprès de l’Anah au nom d’un ménage, sera également renforcée dans le projet de loi de finances pour 2024. Des garanties financières plus fortes et une déclaration préalable auprès de l’Anah seront exigées.
Les différents types de recours suite à un litige avec un artisan
Avant d’engager un quelconque recours, suite à un litige avec un artisan, il vous faut constater les dégâts ou les malfaçons. On appelle malfaçon un défaut apparent ou non, par exemple, une fissure dans un mur ou une fenêtre mal posée.
La réception des travaux est donc une étape cruciale ! Si les travaux de rénovation énergétique sont importants, il est conseillé de vous faire accompagner par un expert en maîtrise de l’énergie, tel que Hellio, afin de vérifier la bonne tenue du projet final. C’est à ce moment que vous devez tout regarder en détail et de documenter les malfaçons éventuelles. Il faudra ensuite inscrire vos réserves dans le procès-verbal prévu à cet effet.
Sachez que le constructeur en qui vous avez placé votre confiance a une “obligation de résultat” envers vous. Il s’engage donc à réparer les malfaçons indiquées dans le procès-verbal. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez alors entamer un recours.
Recours à l’amiable
C’est souvent la solution la plus simple et la plus rapide pour résoudre ce genre de situation. En cas de litige avec un artisan, vous pouvez le sommer de finir les travaux ou de réparer les malfaçons en le mettant en demeure.
Cela consiste à lui faire parvenir une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception lui rappelant ses obligations. Cela peut être des obligations de résultat, mais aussi des obligations contractuelles comme celle de finir le chantier dans le délai indiqué dans votre contrat. Cette mise en demeure doit faire état des malfaçons constatées et indiquer clairement la date à laquelle celles-ci doivent être réparées.
Le recours à l’amiable a l’avantage de régler le litige de manière rapide et sans passer par les voies judiciaires. Il permet souvent de préserver la relation entre l’artisan et vous. Toutefois, il est important de garder à l’esprit que ce type de recours peut ne pas aboutir si les deux parties ne coopèrent pas.
Recours à un médiateur ou conciliateur
Vous pouvez également faire appel à un médiateur ou conciliateur pour vous aider à trouver la meilleure solution pour les deux parties. Son intervention est gratuite et non contraignante. Vous pouvez trouver la liste des médiateurs agréés sur le site du gouvernement.
Dans le cas où la conciliation aboutirait, le conciliateur notifiera les deux parties par écrit. L’entrepreneur en charge des travaux et vous devrez signer ce document attestant de la résolution du conflit.
Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties, il vous faudra alors entamer un autre type de recours.
Souscrire à une assurance protection juridique s’avère également très utile en cas de litige suite à des travaux. En effet, votre protection s’étend de la médiation à une aide juridique si besoin est. Votre assureur vous accompagnera tout au long de vos démarches afin de faire valoir vos droits. Vos frais d’avocats seront aussi pris en charge.
Faire appel à une assurance
Sachez que plusieurs garanties vous protègent contre ce genre de situation :
- Garantie de parfait achèvement : elle couvre les défauts constatés lors de la réception des travaux pendant 1 an ;
- Garantie biennale de bon fonctionnement : elle couvre les équipements dissociables du logement pendant deux ans (par exemple les fenêtres, une chaudière…) ;
- Garantie décennale : elle couvre le gros œuvre durant 10 ans.
Pour faire valoir l’une de ces garanties, il faut engager une procédure via une assignation adressée au tribunal de proximité.
En cas de défaut de garantie décennale, vous avez 3 ans pour engager la responsabilité du constructeur. Sachez que cette garantie est obligatoire pour tous les professionnels du bâtiment qui risquent jusqu’à 6 mois de prison et 75 000€ d’amende s’ils n’y souscrivent pas.
Recours juridique
Selon la nature du litige et le montant de la demande, plusieurs instances juridiques peuvent vous venir en aide :
- Litige inférieur à 5 000 € : il faut alors saisir le tribunal judiciaire (en incluant le tribunal de proximité) par l’intermédiaire d’un huissier de justice
- Litige supérieur à 5 000 € : c’est le tribunal qui doit être saisi par assignation par l’intermédiaire d’un huissier de justice
- Litige supérieur à 10 000 € : il convient de porter l’affaire devant le tribunal de grande instance. Vous devrez également être représenté par un avocat.
- Pour les litiges de plus de 10 000 €, si la décision de justice ne vous satisfait pas, vous pourrez toujours faire appel de celle-ci. Dans les autres cas, il faudra alors porter votre affaire devant la Cour d’appel ou la Cour de Cassation. Une procédure longue et onéreuse.
En conclusion, en cas de litige avec un artisan, il est important d’agir rapidement et de ne pas laisser la situation empirer ! Le recours à l’amiable, la médiation et les assurances peuvent être des options à privilégier pour éviter d’engager des procédures juridiques longues et coûteuses. Toutefois, si aucun accord n’est possible, il est essentiel de connaître les différentes instances juridiques qui pourront vous venir en aide.
Classe G du DPE : qu’est-ce que cela signifie pour votre logement ?
Vous venez de recevoir le résultat du diagnostic de performance énergétique de votre logement et il est classé G ? Découvrez ce que cela signifie et comment sont définis les seuils de classification. Votre habitation ne pourra bientôt plus être proposée à la location sans travaux de rénovation énergétique. Hellio vous détaille les aides auxquelles vous pouvez prétendre et les actions à envisager pour sortir votre bien de la classe G au DPE, la pire de l’étiquette énergie.
Qu’est-ce que le DPE ?
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) fournit — entre autres informations — la classe énergétique du logement, allant de la lettre A à G et du vert au rouge. Né en 2006, le DPE est présent sur toutes les annonces immobilières, car il est obligatoire avant toute vente ou location (sauf exception).
C’est au propriétaire occupant ou bailleur du logement d’initier et de financer le DPE, qui sera intégré au dossier de diagnostic technique (DDT). Ce dernier rassemble tous les rapports ou états devant être annexés au contrat préliminaire de vente ou de location.
Le DPE offre une vue d’ensemble de la consommation d’énergie d’un bâtiment — pour son chauffage, sa production d’eau chaude sanitaire, son refroidissement ou encore son éclairage —, ainsi que de son impact environnemental en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Cette classification permet notamment à l’occupant potentiel d’estimer les coûts énergétiques futurs. Le document fournit également des recommandations pour améliorer la classe du logement au DPE.
Il existe plusieurs types de diagnostics de performance énergétique :
- Le DPE individuel, qui concerne une seule habitation ;
- Le DPE collectif, associé à un immeuble dans son ensemble (incluant les parties communes et privées).
Des diagnostics spécifiques s’appliquent pour d’autres structures : le DPE neuf dédié aux nouvelles constructions, et le DPE pour les ERP publics.
Quels seuils déterminent la classe G dans le DPE ?
La lettre G est la plus mauvaise du diagnostic de performance énergétique, soit la plus énergivore et polluante. Un logement classé G au DPE consomme 420 kWh/m2.an ou plus et rejette au moins 100 kilogrammes d’équivalent CO2 par mètre carré et par an.
Depuis le 1er juillet 2021, le DPE a été modifié en profondeur. Son mode de calcul a été revu pour qu’il soit à la fois plus fiable, plus proche de la réalité et plus lisible. À cette occasion, les seuils définissant les différentes étiquettes ont été modifiés, spécialement les groupes F et G.
En effet, le gouvernement lutte activement pour la rénovation des logements, et plus particulièrement des passoires énergétiques, qui correspondent à ces deux classes du DPE.
La typologie d’un bien immobilier est déterminée en fonction de la moins bonne performance entre la consommation d’énergie primaire et les émissions de CO2. Par exemple, si une maison individuelle est classée F en matière de consommation d’énergie et G pour ses émissions de gaz à effet de serre, elle recevra une catégorie G au DPE.
Ci-dessous, les seuils retenus pour définir les différentes classes du diagnostic de performance énergétique :
| Classe énergétique | Consommation énergétique | Émissions de gaz à effet de serre |
| A | 70 kWh/m2.an | 6 kg CO2eq/m2.an |
| B | 110 kWh/m2.an | 11 kg CO2eq/m2.an |
| C | 180 kWh/m2.an | 30 kg CO2eq/m2.an |
| D | 250 kWh/m2.an | 50 kg CO2eq/m2.an |
| E | 330 kWh/m2.an | 70 kg CO2eq/m2.an |
| F | 420 kWh/m2.an | 100 kg CO2eq/m2.an |
| G | + de 420 kWh/m2.an | + de 100 kg CO2eq/m2.an |
Statistiques DPE : combien de logements classés G en France ?
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a réalisé plusieurs études mettant en lumière quelques statistiques préoccupantes. On y apprend notamment que parmi les 30 millions de résidences principales en France recensées au 1er janvier 2022, près de 5,2 millions sont classifiés « passoires énergétiques ». Les logements classés G représentent 6,8 % du total, soit un peu plus de 2 millions de biens.
Par ailleurs, les petits logements (moins de 30 m2) sont plus susceptibles d’être classés G puisqu’ils sont 18 % à recevoir cette note, contre seulement 4 % pour les logements de plus de 100 m2. Cependant, au sein de la classe, les maisons individuelles sont sur-représentées puisqu’elles comptent pour 62,9 % du total (1,28 million de maisons contre 754 000 appartements sur les 2 millions de logements classés G).
Enfin, sans surprise, la part de biens notés G décroît au fil des décennies. En effet, les normes thermiques se sont progressivement renforcées à partir des années 70, améliorant les performances des nouvelles constructions.
MaPrimeRénov’, Tout ce qui va changer en 2024
Les évolutions de MaPrimeRénov’ en 2024 ont été présentées. Dotée d’un budget qui s’élèvera à 5 milliards d’euros grâce à une forte rallonge de 1,6 milliard, le dispositif va se concentrer sur les rénovations « d’ampleur », sur les pompes à chaleur air-eau et sur le confort d’été.
À compter du 1er janvier 2024, il ne faudra plus compter sur MaPrimeRénov’ pour changer ses fenêtres, isoler ses combles ou encore son sous-sol. La politique du « monogeste » de travaux qui a fait son succès jusqu’à présent, c’est fini. Cap désormais, pour reprendre le terme du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, sur les rénovations « d’ampleur » des passoires énergétiques, autrement dit des maisons classées F ou G par le diagnostic de performance énergétique (DPE), avec un objectif de 200 000 rénovations de ce type sur l’année.
Jusqu’à 70 000 €
Les ménages candidats doivent a minima viser le gain de 2 classes sur le DPE, avec au moins deux postes en isolation et un en ventilation. Ils bénéficieront d’une aide substantielle et d’un soutien personnalisé de Mon accompagnateur Rénov’ pour le suivi des travaux et les aides financières. Si le dispositif est également ouvert aux logements classés E ou D, il s’adresse avant tout aux passoires énergétiques.
Pour un ménage aux revenus très modestes, jusqu’à 70 000 € de travaux pourront être pris en charge en cas de rénovation performante, soit un saut de 4 classes sur le DPE, menant en B pour une passoire notée F, en C si elle se trouve en G, ce financement étant toutefois limité à 90 % du coût total dans le meilleur des cas. Le gouvernement compte sur le prêt à taux zéro pour compléter, sachant que les économies d’énergie rembourseront largement les mensualités. Reste à savoir si les ménages à très faibles revenus pourront en souscrire.
Les autres ménages auront aussi droit à MaPrimeRénov’ pour des rénovations d’ampleur, dans des proportions moindres.
Écodélinquants
Pour tenter de mettre fin aux fraudes massives qui gangrènent le secteur des rénovations globales, le gouvernement confie cette fois tous les financements à l’Anah, c’est-à-dire la valorisation des certificats d’économie d’énergie associés à ces opérations et qui en paient une partie, en plus de MaPrimeRénov’. Même si les écodélinquants s’adaptent très vite, on peut espérer que ce guichet unique pour les particuliers assainisse ce marché de la rénovation. Le principal problème reste que Mon accompagnateur Rénov’ n’aura pas d’obligation de résultat quant à l’efficacité des travaux. C’est une occasion ratée de redonner confiance aux ménages.
Pompes à chaleur
L’autre gros volet de MaPrimeRénov’ 2024 concerne le remplacement des chaudières à fioul ou à gaz par des pompes à chaleur air-eau, géothermiques ou par un raccordement à un réseau de chaleur urbain. Le montant actuel de l’aide augmente de 1 000 à 2 000 € selon les revenus. Le gouvernement semble enfin avoir pris conscience de l’absurdité qu’il y avait à installer des pompes à chaleur air-eau dans des passoires thermiques, car cette aide n’est plus disponible si le logement est mal isolé. Le gouvernement a même décidé qu’un DPE devra être réalisé pour que l’Anah valide la demande, ou réoriente le ménage vers une rénovation d’ampleur. C’est assurément un progrès, mais il ne règle en rien les dégâts déjà provoqués par les offres à 1 € qui ont remplacé de nombreuses chaudières fioul par une pompe à chaleur. Le Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique a lancé l’alerte avant l’été sur la situation des ménages modestes. Ses adhérents constatent « une recrudescence du nombre de bénéficiaires des aides confrontés à des difficultés financières pour prendre en charge les réparations de leur installation, souvent des pompes à chaleur qui n’ont pas été mises en service par un professionnel, […] de plus en plus de foyers précaires ont du mal à honorer ces paiements ».
Enfin, le confort d’été sera soutenu pour soulager les propriétaires de « bouilloires thermiques ». Auront droit à MaPrimeRénov’ ventilateurs, protections solaires des fenêtres et portes-fenêtres, et même pompes à chaleur air-air réversibles, ce qui ne manque pas de sel quand on sait que la climatisation aggrave le réchauffement climatique !
Rénovation d’ampleur, un nouveau concept qui manque d’ampleur
Jusqu’à présent, on parlait de rénovation globale qui portait sur la plupart des postes de travaux et de rénovation BBC (bâtiment basse consommation), la plus exigeante. Voilà que les deux passent à la trappe pour inventer une « rénovation d’ampleur » peu ambitieuse. Amener des logements de G en E et de F en D, ça revient à interdire les premiers à la location en 2034, échéance à laquelle le D représentera ce qu’il y a de plus énergivore sur ce marché locatif !









