Quelles sont les bonnes pratiques pour utiliser et régler son thermostat de chauffage ?

Vivre confortablement chez soi en hiver nécessite de s’équiper d’un système de chauffage efficace. Et pour ne pas faire flamber sa facture d’énergie, il est nécessaire de piloter son chauffage correctement. C’est le rôle du thermostat. Qu’est-ce que c’est et comment s’en servir pour maîtriser ses consommations d’énergie ? Hellio vous dit tout sur le réglage du thermostat de chauffage.
Qu’est-ce qu’un thermostat de chauffage ?
Pour commencer, il est important de découvrir le rôle du thermostat dans un logement et connaître les différents modèles disponibles sur le marché.
La définition d’un thermostat
Selon l’Ademe, le chauffage représente en moyenne 60 % de la consommation totale d’énergie dans un logement (source : Ademe). Avec la hausse globale du coût des combustibles et de l’électricité ces dernières années, il devient primordial de maîtriser son utilisation pour éviter de recevoir des factures trop élevées.
Le thermostat a un rôle central à jouer dans ce cadre. Associé au chauffage central, c’est un outil qui permet de piloter, programmer et régler la température de chauffe dans chacune des pièces du logement.
Il permet donc de profiter d’une température agréable dans le logement sans faire flamber la facture d’énergie.
Les différents types de thermostats
Il existe différents modèles de thermostats proposés sur le marché :
- Le thermostat manuel est le modèle le plus classique et le plus simple. Il suppose une intervention humaine pour allumer et éteindre le chauffage ainsi que pour régler la température souhaitée.
- Le thermostat programmable offre la possibilité de régler à l’avance des températures de chauffe, selon les heures et les jours de la semaine.
- Le thermostat sans fil présente la particularité d’être mobile. Il peut ainsi être déplacé dans toutes les pièces de la maison pour vérifier et ajuster la température à n’importe quel endroit du logement.
- Le thermostat connecté présente la technologie la plus avancée. Il peut régler seul la température des pièces en fonction des habitudes des occupants. Son pilotage est aussi possible grâce à une application.
Le prix des thermostats diffère selon les marques et les technologies proposées. Logiquement, un simple thermostat manuel sera moins onéreux qu’un modèle connecté. Mais il propose peu de fonctionnalités.
Quels conseils appliquer pour régler correctement le thermostat dans chaque pièce du logement ?
Un thermostat ne doit pas être utilisé n’importe comment. Il faut connaître les températures à régler pour chaque pièce de la maison et apprendre les astuces afin de réaliser des économies d’énergie.
Les températures idéales par pièce
Dans un logement, chaque pièce a une fonction précise et un taux d’occupation particulier. Il n’est donc pas utile de les chauffer toutes de la même manière, au risque de voir sa facture d’énergie augmenter.
L’Ademe donne un exemple de températures à régler pour chaque zone de l’habitation :
- 17 °C dans les chambres puisqu’elles sont occupées la nuit et qu’il suffit de se couvrir pour ne pas avoir froid pendant son sommeil ;
- 22 °C dans la salle de bain, uniquement lorsqu’elle est occupée ;
- Entre 19 et 21 °C dans les pièces de vie telles que le salon ou la salle à manger.
Évidemment, il s’agit ici d’une estimation qui peut être affinée en fonction des habitudes de vie des occupants.
Les bons gestes pour éviter une surconsommation d’énergie
S’intéresser au réglage du thermostat a un réel impact sur le montant de la facture d’énergie d’un ménage. En effet, réduire le thermostat de 1 °C permet de baisser la consommation de 7 %, selon une estimation de l’Ademe. Quelques bonnes pratiques peuvent permettre de faire des économies. Il s’agit d’adopter les réflexes liés à la sobriété énergétique.
Il est indispensable de baisser le chauffage la nuit, dans toute la maison. Pour ne pas avoir froid le matin au réveil, il est possible de programmer l’augmentation de la température une heure avant le lever des occupants.
Il est également primordial de penser à diminuer la température en cas d’absence du logement. Cela peut être le cas au quotidien lorsque tous les membres du foyer quittent le domicile dans la journée pour aller au travail ou à l’école.
Mais c’est aussi valable en cas de départ en week-end ou en vacances. Là encore, la programmation du thermostat permet d’augmenter la température juste avant le retour au domicile, pour arriver dans un intérieur correctement chauffé.
Où trouver des conseils techniques pour procéder au réglage d’un thermostat de chauffage ?
Il n’est pas possible de donner une réponse universelle !
Il existe une multitude de modèles de thermostats proposés par de nombreux fabricants. Pour le régler correctement et avoir connaissance de toutes ses fonctionnalités, il faut prendre le temps de bien lire la notice avant utilisation.
Le mode d’emploi est livré avec le produit au moment de l’achat. En cas de perte, il est généralement disponible également en ligne, soit sur le site du revendeur, soit sur celui du fabricant. Il faut penser à noter la référence de son modèle pour trouver le mode d’emploi correspondant.
Il est aussi possible de visionner des tutoriels vidéo en ligne pour apprendre à utiliser correctement son thermostat de chauffage.
MaPrimeRénov 2024 : l’accent mis sur les rénovations d’ampleur
Le gouvernement français a annoncé une série de mesures visant notamment à renforcer la rénovation énergétique globale des logements les plus énergivores – les rénovations d’ampleur – dans le cadre du programme MaPrimeRénov’. Ces mesures doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2024. Ces annonces représentent un engagement fort en faveur de la rénovation énergétique des logements. Dans cet article, nous explorons les nouveautés de MaPrimeRénov’ annoncées pour 2024 et comment elles pourraient influencer les propriétaires dans leurs projets de rénovation.

Sommaire
1.Un budget en hausse pour MaPrimeRénov’
2.Un renforcement des aides et de l’accompagnement pour les rénovations d’ampleur
4.La fin des “Mono-Gestes” pour les passoires thermiques
Un budget en hausse pour MaPrimeRénov’
2024 marque un tournant dans la politique de rénovation énergétique en France avec notamment l’augmentation du budget alloué à MaPrimeRénov’. Cette initiative vise à accroître l’efficacité énergétique des logements, réduisant ainsi la consommation énergétique et les émissions de CO2. En investissant davantage dans ce programme, l’État démontre son engagement en faveur de la transition énergétique et permet à des propriétaires d’envisager la rénovation énergétique de leur logement.
Concrètement, le gouvernement prévoit d’injecter 1,6 milliard d’euros supplémentaires dans le dispositif MaPrimeRénov’ en 2024. Portant ainsi le budget total à 5 milliards d’euros, soit une augmentation significative de 66 % par rapport à 2023 [1].
Objectif : accélérer la rénovation énergétique du logement
Cette augmentation budgétaire témoigne de l’engagement croissant du gouvernement en faveur de la lutte contre les passoires thermiques. Les mesures annoncées sont alignées sur les objectifs de réduire de 75 % le nombre de chaudières fioul d’ici 2030, ainsi que de supprimer 20 % des chaudières gaz [2]. Cela implique un soutien renforcé pour les projets de rénovation visant à améliorer l’isolation, à installer des systèmes de chauffage plus écologiques, et à avoir recours de plus en plus aux énergies renouvelables.
Un renforcement des aides et de l’accompagnement pour les rénovations d’ampleur
L’objectif principal du gouvernement est de réaliser 200 000 rénovations dites d’ampleur dès 2024[3]. De nouvelles mesures sont mises en place pour soutenir cette ambition.
MaPrimeRénov’ performance : une prise en charge financière accrue
Tout d’abord, les rénovations d’ampleur pourront désormais inclure jusqu’à 70 000 € de travaux éligibles pour quatre sauts de classe énergétique. Par ailleurs, les ménages à revenus très modestes pourront bénéficier d’un taux de prise en charge pouvant atteindre jusqu’à 90 % de leur budget travaux en cas de rénovation d’une passoire énergétique[4].
Ensuite, le parcours accompagné MaPrimeRénov’ dans le cadre d’une rénovation d’ampleur inclut non seulement des subventions plus importantes, mais aussi une simplification [5] des démarches administratives, rendant plus accessibles à tous les ménages les démarches relatives à leurs travaux de rénovation.
Accompagnement par un tiers de confiance
Les propriétaires entreprenant une rénovation d’ampleur seront désormais systématiquement accompagnés par un tiers de confiance agréé par l’État, nommé “Mon accompagnateur Rénov’“. Cela simplifie le processus en ne nécessitant qu’un seul dossier d’aide auprès de l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
Les ménages pourront ainsi bénéficier de conseils d’experts pour planifier et exécuter leurs projets de rénovation.
Une amplification de la lutte contre les « Bouilloires Thermiques » et les « Passoires Thermiques »
Les rénovations d’ampleur visent également à améliorer le confort thermique en été et à lutter contre les passoires thermiques.
Soutien pour les travaux d’été
Bonne nouvelle : les travaux visant à améliorer le confort en été, comme l’installation de pompes à chaleur air/air réversibles, sont annoncés comme devenant éligibles au dispositif MaPrimeRénov’ qui entrera en vigueur en 2024.
Le dispositif met un accent particulier sur la lutte contre les “bouilloires thermiques” – des logements mal isolés qui deviennent extrêmement chauds pendant les mois d’été. Des aides spécifiques seront disponibles pour l’isolation de ces logements et l’installation de systèmes de climatisation tels que brasseurs d’air ou pompes à chaleur permettant de rafraîchir l’air.
Exigences pour les passoires thermiques
Les propriétaires de passoires thermiques devront désormais entreprendre au moins deux gestes d’isolation (2 travaux obligatoires), ainsi que l’équipement de chauffage décarboné [6] pour bénéficier de MaPrimeRénov’.
La fin des “Mono-Gestes” pour les passoires thermiques
Une nouvelle exigence est mise en place pour les propriétaires de passoires thermiques : associer deux travaux d’isolation, a minima.
Critères pour les “Mono-Gestes”
En 2024, les propriétaires dotés de biens classés entre F et G au DPE (Diagnostic de Performance Energétique) seront fortement incités à réaliser au moins deux travaux d’isolation pour être éligibles au pilier “Performance” du dispositif MaPrimeRénov’.
En effet, la réforme envisage en 2025 la fin de ce qu’on peut nommer les “mono-gestes” : à savoir des travaux simples de rénovation. Dorénavant, pour être éligibles aux aides, les travaux devront s’inscrire dans un projet global de rénovation énergétique, plutôt que de se concentrer sur des actions isolées. Ce changement vise à encourager une approche plus efficace en matière de rénovation énergétique.
Les nouveautés annoncées pour MaPrimeRénov’ en 2024 sont un pas important vers une rénovation énergétique globale du parc immobilier plus ambitieuse et efficace. Avec un budget en hausse, une prise en charge accrue pour les rénovations d’ampleur, le gouvernement montre son engagement en faveur de la transition énergétique. Les propriétaires de logements énergivores sont encouragés à entreprendre des rénovations plus substantielles, tout en bénéficiant d’un accompagnement simplifié. La France s’engage ainsi à lutter contre les passoires thermiques et à contribuer à la décarbonation du parc immobilier.
Plan national énergie-climat : la France s’engage pour 2030 !

Après plusieurs allers-retours, la France a remis la version définitive de son Pniec (plan national énergie-climat) pour 2030 à la Commission européenne, qu’elle a publié le 10 juillet 2024. Ce plan décrit comment la France entend répondre à ses objectifs climatiques à l’horizon 2030. L’objectif est de se conformer au paquet « Fit-for-55 », dit Pacte vert qui vise à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. “La France devra désormais baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 5 % chaque année entre 2023 et 2030, contre 2 % de réduction annuelle en moyenne de 2017 à 2022”.
Un Plan énergie climat qui s’appuie sur plusieurs textes réglementaires
- La Programmation pluriannuelle de l’énergie pour 2024-2033 (PPE3) qui prévoit les priorités de l’action publique dans le champ de l’énergie pour les 10 prochaines énergies. La PPE3 est un texte d’application de la Loi de programmation énergie climat (LPEC) qui aurait dû être publiée avant le 1er juillet 2023. Cette programmation accuse donc un retard important, s’expliquant par la crainte du Gouvernement de ne pas trouver de majorité au Parlement. La publication du texte est prévue pour la fin d’année 2024.
- La Stratégie nationale bas carbone (SNBC3) qui est un guide pour tous les secteurs d’activité vers une économie décarbonée d’ici 2050. Le Pniec indique qu’elle sera adoptée en 2025.
- Le Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc3) qui a pour objectif de déterminer les mesures nécessaires pour adapter les territoires métropolitains et d’outre-mer au réchauffement climatique d’ici 2100. La présentation de ce plan a été maintes fois repoussée par le Gouvernement depuis avril 2024.
Le plan énergie climat remodèle le mix énergétique français
- Une part de consommation finale d’énergies décarbonées de 58 % en 2030 (71 % en 2035)
- Une part de consommation finale d’énergies fossiles de 42 % en 2030 (29 % en 2035)
La stratégie de décarbonation française s’appuie sur l’énergie nucléaire et insiste sur la diminution de la part des énergies fossiles. Elle se fonde sur deux piliers : le renforcement du parc nucléaire actuel et la construction de nouveaux réacteurs, avec le développement des énergies renouvelables électriques.
Contrairement aux précédentes versions du plan énergie climat, la France affirme ses ambitions en matière d’énergies renouvelables et se conforme ainsi à la directive sur les énergies renouvelables adoptée en mars 2023. Le plan indique que la consommation énergétique finale d’origine renouvelable s’élèvera à 570 TWh en 2030 avec une projection d’une consommation finale d’énergie totale de 1381 TWh. Leur part a d’ailleurs progressé de 40 % dans le mix énergétique depuis 2012. En outre, le plan ambitionne d’augmenter la capacité photovoltaïque de 54 à 60 GW en 2030 et l’éolien terrestre de 33 à 35 GW, et d’implanter l’éolien en mer avec une capacité de 3,6 GW. Toutefois, la France reste en deçà de l’objectif de 42,5 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale en 2030.
Le plan énergie climat pour 2030 ambitionne de réduire la consommation énergétique de la France
Le plan énergie climat prévoit une réduction de 30 % de la consommation énergétique finale d’ici 2030 par rapport à 2012, c’est-à-dire une consommation de 1 243 TWh d’énergie finale et de 1 844 TWh d’énergie primaire en 2030.
Cette réduction intègre les objectifs de réindustrialisation qui impliqueront d’augmenter la production électrique pour décarboner l’industrie et maintenir sa compétitivité.
Le plan énergie climat prévoit plusieurs mesures ambitieuses en matière de rénovation énergétique
- Développement de la filière française des pompes à chaleur (PAC) pour produire et installer un million de PAC par an d’ici fin 2027 conformément au plan d’action du Gouvernement publié le 15 avril 2024
- Développement massif des réseaux de chaleur avec une augmentation du nombre de raccordements annuels jusqu’à environ 300 000 – 360 000 en 2030 qui se poursuivra jusqu’en 2040
- Renforcement du nombre d’emplois du secteur de la rénovation énergétique, estimés à environ 210 000 emplois à l’horizon 2030 par le SGPE
- Remplacement de la stratégie nationale de rénovation énergétique des bâtiments à long terme par un plan national de rénovation des bâtiments, qui vise à assurer la rénovation du parc de bâtiments résidentiels et tertiaires, tant publics que privés. Un premier projet sera établi pour le 31 décembre 2025 et le plan final au plus tard le 31 décembre 2026.
De plus, l’objectif de « bâtiment basse consommation » pour 2050 fixé à l’article L.100-4 du code de l’énergie sera mis à jour pour se conformer à l’objectif européen d’un parc immobilier zéro émission d’ici 2050.
Le plan énergie climat souligne enfin les deux fondements du financement de la rénovation énergétique : MaPrimRénov’ (MPR) et les Certificats d’économies d’énergie (CEE). Ces deux dispositifs ont beaucoup évolué, notamment en 2024 pour augmenter le nombre de rénovations tout en diminuant le reste à charge qui peut descendre jusqu’à 10 % du montant des travaux pour les plus précaires. Le plan énergie climat fixe l’objectif d’une augmentation du nombre annuel de rénovations d’ampleur à 400 000 logements individuels et 200 000 logements collectifs d’ici 2030.
Le Pniec projette également un doublement progressif des économies d’énergie issues des CEE lors de la 6ème période (2026-2030) compris en moyenne par an entre 1250 TWhc et 2500 TWhc conformément à la directive européenne sur l’efficacité énergétique et à la Stratégie française sur l’énergie et le climat (SFEC). A titre de comparaison, le plan énergie climat fixe un objectif de réduction de la consommation énergétique finale de 1 510 TWh en 2023 (données provisoires) à 1 243 TWh d’ici 2030. Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie, comme le souligne le Pniec, confirme ainsi son rôle de principal instrument d’incitation pour engager des opérations d’économies d’énergie à destination de l’ensemble des secteurs d’activité.
Chiffres clés : objectifs à horizon 2030
Objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre :
- 5 % par an entre 2023 et 2030, contre 2 % en moyenne de 2017 à 2022
Mix énergétique :
- Part de la consommation finale d’énergie décarbonée : 58 % en 2030 (71 % en 2035)
- Part de la consommation finale d’énergie fossile : 42 % en 2030 (29% en 2035)
Objectifs d’énergies renouvelables :
- Photovoltaïque : 54 à 60 GW (soit un rythme d’installation de 5,5 à 7 GW/an)
- Eolien terrestre : 33 à 35 GW (soit le maintien du rythme de développement de l’éolien terrestre à 1,5 GW/an)
- Eolien en mer : 3,6 GW (avec un appel d’offres de 10 GW en 2026)
- Hydroélectricité (dont STEP) : 26,3 GW
- Chaleur renouvelable et froid renouvelable : 297 TWh
- Biocarburants : 48 TWh
- Biogaz : 50 TWh
Qu’est-ce que l’efficacité énergétique en entreprise ?
L’efficacité énergétique en entreprise consiste à utiliser moins d’énergie pour produire la même quantité de biens ou services. Elle vise à tirer le meilleur parti de chaque unité d’énergie consommée. Cela peut se faire en utilisant des technologies plus performantes ou en rénovant les infrastructures.
Attention à ne pas confondre efficacité et sobriété énergétique : l’efficacité énergétique modifie les équipements et/ou les bâtiments, tandis que la sobriété énergétique limite volontairement la consommation en réduisant les usages non essentiels. Par exemple, cela peut être de réduire les horaires de fonctionnement des équipements ou d’encourager les employés à éteindre les appareils quand ils ne sont pas utilisés.

Quels sont les enjeux de l’efficacité énergétique en entreprise ?
Les enjeux réglementaires : se conformer aux obligations du décret tertiaire
Les entreprises doivent également s’aligner avec un cadre réglementaire de plus en plus strict en matière d’efficacité énergétique. En France, le décret tertiaire impose des objectifs progressifs de réduction de la consommation d’énergie pour les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m2 :
- – 40 % d’ici 2030,
- – 50 % d’ici 2040,
- – 60 % d’ici 2050.
Les assujettis peuvent également opter pour une baisse des consommations en valeurs absolues (définies par arrêtés).
Ces obligations sont renforcées par le décret BACS, qui exige l’installation de systèmes d’automation et de contrôle des bâtiments d’ici janvier 2025 pour suivre et optimiser la consommation énergétique.
Les enjeux environnementaux : contribuer à la décarbonation de l’économie
Sur le plan environnemental, l’efficacité énergétique joue un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Réduire la consommation d’énergie permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la décarbonation de l’économie. En France, la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte fixe des objectifs ambitieux, comme la réduction de 30 % de la consommation d’énergies fossiles d’ici 2030 et la diminution de 50 % de la consommation d’énergie finale d’ici 2050. La mise en œuvre de ces actions est soutenue par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).
Comment améliorer l’efficacité énergétique en entreprise ?
Une approche méthodique est indispensable pour réussir l’optimisation de l’efficacité énergétique en entreprise. Cela passe par plusieurs étapes clés :
- Réaliser un audit énergétique ou un bilan carbone : cette première étape permet d’identifier les principaux postes de consommation d’énergie au sein de l’entreprise. Les équipements de chauffage, d’eau chaude, de refroidissement, les processus industriels, ainsi que l’éclairage et la ventilation sont souvent les plus énergivores. Dans les bâtiments mal isolés, les systèmes de chauffage et de climatisation peuvent représenter une part importante de la consommation énergétique. Les processus industriels, tels que les machines de production ou les systèmes de refroidissement utilisés dans certaines industries (comme l’agroalimentaire ou la chimie), peuvent aussi être de grands consommateurs d’énergie. L’audit permet de cibler précisément ces sources de consommation excessive et d’identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre pour les réduire.
- Définir une stratégie et un plan d’actions : une fois l’audit réalisé, il est essentiel d’établir une stratégie énergétique claire avec des objectifs à court, moyen et long termes. Cette stratégie peut inclure des interventions sur les infrastructures, telles que l’amélioration de l’isolation des bâtiments pour réduire les besoins en chauffage et en climatisation, et le remplacement des équipements obsolètes par des modèles plus performants et économes en énergie. Par exemple, l’installation de systèmes de régulation automatique pour le chauffage, la ventilation et la climatisation (CVC), ou la modernisation des processus industriels pour qu’ils consomment moins d’énergie tout en maintenant leur efficacité.
- Mettre en œuvre les actions correctives : les actions correctives peuvent inclure l’installation de nouvelles technologies, telles que des systèmes de gestion de l’énergie (SGE) qui permettent de mieux contrôler et optimiser la consommation d’énergie en temps réel. Pour le chauffage et le refroidissement, il est recommandé d’installer des pompes à chaleur, qui sont plus efficaces que les chaudières traditionnelles, ou des systèmes de refroidissement adiabatique, qui consomment moins d’énergie que les systèmes de réfrigération classiques. Il est également intéressant de vérifier si un réseau de chaleur ou de froid passe à proximité du bâtiment. Dans les processus industriels, le remplacement des moteurs électriques par des modèles à haute efficacité, la récupération de chaleur fatale pour la réutiliser dans le processus de production, ou encore l’automatisation des systèmes pour éviter les gaspillages, sont autant de mesures qui peuvent être mises en œuvre.
- Suivre et analyser les résultats : une fois les actions mises en place, il est crucial de suivre régulièrement les résultats pour s’assurer que les objectifs d’efficacité énergétique sont atteints. L’utilisation de systèmes de monitoring énergétique permet de collecter des données précises en temps réel, facilitant l’analyse et l’ajustement des stratégies en fonction des performances observées. Ce suivi continu permet non seulement de garantir l’efficacité des mesures prises, mais aussi d’identifier de nouvelles opportunités d’amélioration, comme l’optimisation des horaires de fonctionnement des équipements ou l’intégration de nouvelles technologies.
Quels sont les dispositifs de financement pour améliorer l’efficacité énergétique d’une entreprise ?
Pour soutenir les entreprises dans leurs démarches d’amélioration de l’efficacité énergétique, plusieurs dispositifs de financement sont disponibles :
- Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : ce dispositif incite les entreprises à réaliser des actions d’économies d’énergie en leur permettant de bénéficier de primes ou des aides. Les CEE peuvent financer une partie des investissements nécessaires pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, des équipements, ou des processus industriels.
- Les appels à projets de l’Ademe et autres aides nationales : l’agence de la transition écologique lance régulièrement des appels à projets pour financer des initiatives innovantes en matière d’efficacité énergétique. Ces projets peuvent concerner divers secteurs, comme l’industrie, le transport, ou le bâtiment.
- Les aides locales et européennes : en complément des dispositifs nationaux, il existe des aides locales, proposées par les régions ou les collectivités territoriales, ainsi que des fonds européens. Par exemple, les fonds structurels européens peuvent être mobilisés pour financer des projets de grande envergure visant à réduire la consommation d’énergie et à favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.
De nouvelles incitations à venir pour les rénovations d’ampleur

Deux décrets, dont l’un vient d’être publié et l’autre envoyé au Conseil d’État pour examen, cherchent à booster un peu plus les rénovations énergétiques d’ampleur, en facilitant le cumul des différentes aides possibles. Explications.
C’est une incitation de plus à se lancer dans les rénovations énergétiques d’ampleur, celles qui cumulent plusieurs gestes de travaux et permettent un gain d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Comme annoncé par le média en ligne L’Informé, deux décrets sont en cours de publication pour rendre plus faciles et plus attractives les aides financières sur ce type de rénovations. La réforme de MaPrimeRénov’, principal dispositif public d’aides à la rénovation énergétique, avait déjà beaucoup poussé dans ce sens au 1er janvier dernier, avec la création d’un parcours accompagné spécifiquement dédié à ces rénovations d’ampleur, forcément plus complexes et plus onéreuses que les monogestes de travaux. Mais aussi les plus efficaces en termes de baisse d’émissions de gaz à effet de serre.
Pour inciter les Français à les entreprendre, MaPrimeRénov’ accompagné prend en charge 80 % des dépenses dans la limite d’un plafond de travaux de 40 000 € hors taxe pour un ménage aux revenus très modestes. On passe à 60 % pour les revenus modestes, 40 % pour les intermédiaires et 20 % pour les aisés. Pas rien, sachant qu’un bonus de 10 % s’applique si le logement sort du statut de passoire énergétique (F et G au DPE) et que les plafonds de travaux augmentent dans le cas où la rénovation permet un bond de plus de deux classes au DPE.
Les taux d’écrêtement revus à la hausse
Mais MaPrimeRénov’ n’est pas la seule aide que peuvent obtenir les ménages pour une rénovation d’ampleur. Peuvent s’ajouter des aides privées mais aussi des subventions publiques locales. Il en existe une kyrielle que recense notamment l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) (1). Toutefois, le cumul de ces différentes subventions n’est possible que jusqu’à un certain point. Le total ne peut ainsi dépasser 100 % du montant (TTC) des devis pour les très modestes, 80 % pour les modestes, 60 % pour les intermédiaires et 40 % pour les plus fortunés. Lorsque ces plafonds sont en passe d’être dépassés, un écrêtement est appliqué à MaPrimeRénov’. En clair : son montant baisse jusqu’à tomber dans les clous.
Prenons le cas d’un ménage aux revenus intermédiaires se lançant dans un chantier de rénovation énergétique à 30 000 €. À la clé : le gain de deux classes énergétiques, avec un passage de F à D sur le DPE et donc une sortie du statut de passoire énergétique. MaPrimeRénov’ accompagné couvrira alors 55 % du coût global de ses travaux. Soit 16 500 €. Le ménage peut également prétendre à une aide de sa commune de 5 000 €. Le cumul des deux atteint donc 21 500 €, soit un peu plus de 71 % du coût global de ses travaux, au-dessus donc du taux d’écrêtement aujourd’hui en vigueur pour cette catégorie de ménages (60 %). Le montant de MaPrimeRénov’ sera donc réduit de 3 500 € pour être dans les clous.
Des écrêtements quasi systématiques aujourd’hui ?
Les niveaux de plafonds actuels « induisent quasi systématiquement un écrêtement de l’aide MaPrimeRénov’ en cas de cofinancement », constate-t-on au cabinet de Guillaume Kasbarian, ministre du Logement. Avec pour effet, non désiré, que les collectivités locales sont alors incitées à réduire les montants des aides qu’elles proposent. C’est le premier objet des décrets en cours de publication : rehausser ces plafonds à partir desquels MaPrimeRénov’ est écrêtée. Un premier texte, publié le 16 juillet, relève ainsi ces seuils de 60 à 80 % pour les ménages aux ressources intermédiaires et de 40 à 60 % pour les ménages aux ressources supérieures. Ce nouveau barème entrera en vigueur au 1er janvier prochain. Si on reprend le même exemple avec ces nouveaux plafonds, ce ménage aurait bien pu recevoir un montant total d’aides de 21 500 € sans aucun écrêtement.
Pour les ménages aux revenus modestes, il est aussi prévu un relèvement de 20 % du taux d’écrêtement, qui passerait ainsi de 80 à 100 %. Mais ce sera l’objet d’un second décret, « qui sera publié sans doute à l’automne après examen du Conseil d’État », précise-t-on dans l’entourage de Guillaume Kasbarian. Quoi qu’il en soit, il est prévu que ce nouveau taux s’applique lui aussi à partir du 1er janvier prochain.
Prêt à taux zéro et MaPrimeRénov’ plus facilement cumulables
Ce même décret soumis à l’examen du Conseil d’État entend aussi revenir sur les règles de cumul des aides MaPrimeRénov’ sur le parcours accompagné et le prêt à taux zéro (PTZ). Ce prêt bancaire subventionné par l’État est sans intérêt (seul le capital est à rembourser) et sans frais de dossiers. Il permet aux primo-accédants sous certains niveaux de ressources de financer jusqu’à 100 000 € l’achat de leur première maison. Depuis le 1er janvier, les barèmes ont été revus pour permettre à plus de Français d’être éligibles au PTZ. 29 millions de foyers fiscaux le sont, soit 6 millions de plus que précédemment, estimait le gouvernement au moment d’annoncer ces changements.
En revanche, depuis 2024, le dispositif ne peut être déclenché que pour l’accession à la propriété dans l’ancien. Une façon, pour l’État, de contenir l’étalement urbain et de favoriser l’achat de maisons à faible performance énergétique en espérant que des travaux de rénovation soient déclenchés derrière. Mais il y a un hic : dans le dispositif actuel, les ménages aux revenus modestes et très modestes doivent attendre 5 années après l’octroi d’un PTZ avant de pouvoir bénéficier des aides MaPrimeRénov’. Un délai dont ne pâtissent pas les ménages aux ressources intermédiaires ou supérieures. C’est cette distorsion que corrige le décret soumis à l’examen du Conseil d’État en permettant à tous les bénéficiaires d’un prêt à taux zéro de déposer sans délai une demande d’aides MaPrimeRénov’.
Tout savoir sur la rénovation d’ampleur en 2024
Lutte contre le changement climatique, soutien du pouvoir d’achat, amélioration de la qualité de vie… les enjeux de la rénovation énergétique sont nombreux. La France compterait encore près de 5 millions de passoires thermiques. Pour inverser la tendance, le gouvernement a fixé un objectif de 140 000 rénovations d’ampleur en 2024. Pour ce faire, plusieurs dispositifs ont évolué, comme MaPrimeRénov’ ou le Coup de Pouce. Prêt à vous lancer dans une rénovation d’ampleur cette année ? Voici ce qu’il faut savoir.

Sommaire :
- Qu’est-ce que la rénovation d’ampleur ?
- Pourquoi se lancer dans une rénovation d’ampleur en 2024 ?
- MaPrimeRenov’ pour une rénovation d’ampleur
- Coup de pouce « Rénovation d’ampleur des maisons et appartements individuels
1 . Qu’est-ce que la rénovation d’ampleur ?
Rénovation globale, rénovation d’ampleur, rénovation performante… Vous êtes perdu ? Pas de panique ! Le terme « rénovation d’ampleur » remplace désormais les autres expressions, auparavant utilisées dans le cadre des Certificats d’économie d’énergie (CEE) et de l’ancien dispositif MaPrimeRénov’.
Depuis 2024, c’est de rénovation d’ampleur dont on parle. Elle permet de coordonner et planifier simultanément l’ensemble des travaux à réaliser dans le même logement, comme l’isolation des combles, des murs, le remplacement de ventilation, de système de chauffage…
2 . Pourquoi se lancer dans une rénovation d’ampleur en 2024 ?
Pour ne pas être pris de court par les nouvelles réglementations en immobilier, il peut être intéressant de songer à réaliser une rénovation d’ampleur de son logement.
- Vous ne serez pas soumis à l’interdiction de mettre votre logement en location. Si les logements G+ sont déjà interdits à la location depuis 2023, ce sera le cas des G en 2025, puis des F et E en 2028 et 2034 respectivement.
- Vous ferez des économies d’énergie significatives. D’ailleurs, un audit énergétique est nécessaire pour déterminer les travaux prioritaires dans le cadre du Parcours accompagné de MaPrimeRénov’.
- Vous garantirez votre confort en toute saison. Passoire thermique en hiver ou bouilloire thermique en été, un logement mal isolé peut s’avérer très inconfortable.
3 . MaPrimeRenov’ pour une rénovation d’ampleur ?
En 2024, le dispositif MaPrimeRenov’ évolue. Deux parcours sont disponibles : le parcours décarboné et le parcours accompagné. Si vous envisagez une rénovation d’ampleur, c’est ce dernier qu’il faut privilégier.
Quelles sont les conditions d’éligibilité de MaPrimeRenov’ parcours accompagné ?
Cette aide financière est accessible aux propriétaires occupants ou bailleurs. Le logement doit être :
- La résidence principale (c’est-à-dire occupée plus de 8 mois par an).
- Construit depuis au moins 15 ans.
Tous les travaux ne sont pas éligibles non plus :
- Ils doivent être réalisés par un artisan certifié RGE.
- Après un audit énergétique préalable.
- Ils doivent permettre une amélioration d’au moins deux classes au DPE.
- Vous devez réaliser au moins deux gestes d’isolation.
- Si vous avez un système de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon, vous devez le remplacer par un nouveau système hors énergies fossiles.
- Vous devez recourir au dispositif MonAccompagnateurRénov’.
Quel est le montant de MaPrimeRenov’ 2024 ?
Le montant de MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur varie selon :
- Le niveau de ressources : déterminez votre barème (bleu, jaune, violet, rose) et estimez le montant de l’aide sur le site de FranceRénov’.
- Le gain énergétique au DPE.
- La sortie éventuelle du statut de passoire thermique (bonus de 10 %).
4 . Coup de pouce Rénovation d’ampleur des maisons et appartements individuels ?
Vous ne remplissez pas les conditions d’éligibilité pour bénéficier de MaPrimeRenov’ ? C’est peut-être le cas si vous souhaitez effectuer une rénovation d’ampleur de votre résidence secondaire, par exemple. Le Coup de pouce “Rénovation d’ampleur des maisons et appartements individuels” s’intègre dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie. Il concerne les travaux :
- Permettant un saut d’au moins deux classes au DPE.
- Impliquant au moins deux postes de travaux.
- Signés jusqu’au 31 décembre 2025 et achevés au plus tard le 31 décembre 2026.
Les montants des primes varient en fonction du nombre de sauts de classe permis par les travaux et de la surface habitable du logement avant rénovation. Pour en bénéficier, rapprochez-vous d’un conseiller France Rénov’ ou d’un signataire de la charte Coup de pouce.
“L’initiative ‘Coup de Pouce Thermostat Connecté’ offre une assistance pour une gestion plus précise de la température à domicile.”
Depuis le 1er décembre 2023, les ménages bénéficient d’une aide financière de l’État pour couvrir partiellement ou totalement l’achat et l’installation d’un thermostat programmable dans leur logement doté d’un système de chauffage individuel. Quel est le montant de cette assistance ? Jusqu’à quand peut-elle être demandée ? Et comment est-elle versée ?
« Coup de pouce Thermostat connecté » : qui a droit à cette aide CEE ?
Le programme “Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”, lancé depuis le 1er décembre 2023, est accessible à tous les ménages, qu’ils soient propriétaires ou locataires, disposant d’un système de chauffage individuel au gaz ou à l’électricité, et dont le logement a été construit depuis plus de deux ans. Les habitations équipées de systèmes de chauffage collectifs ne sont pas éligibles à ce programme.
Cette incitation, nommée “Coup de Pouce Thermostat Connecté”, fait partie des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) octroyés par les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, et autres carburants) pour aider à financer partiellement ou intégralement les travaux de rénovation des particuliers, conformément aux directives établies par l’État. Cette mesure a été officialisée par un arrêté paru au Journal Officiel (JO) le 29 novembre 2023.
L’objectif de cette nouvelle aide financière est d’optimiser la gestion du chauffage domestique, permettant ainsi aux bénéficiaires de réaliser des économies d’énergie grâce à l’installation à moindre coût d’un thermostat programmable connecté. Cette assistance n’est pas soumise à des critères de revenus, quel que soit le niveau de revenu des bénéficiaires.
Il convient de noter que cette nouvelle incitation diffère de la prime dédiée au “thermostat avec régulation performante” octroyée entre le 25 juin 2020 et le 31 décembre 2021.
Les travaux concernés par cette subvention
Le récent soutien financier des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) appelé “Pilotage Connecté du Chauffage” vise à couvrir les coûts d’acquisition et d’installation d’un système de régulation par programmation horaire, pièce par pièce, sur un chauffage individuel, qu’il soit neuf ou déjà en place (chaudière, pompe à chaleur, plancher chauffant, radiateur électrique, etc.). Ce système comprend des boutons de radiateurs connectés, programmables et contrôlables à distance.
La subvention gouvernementale peut être sollicitée pour deux types de travaux :
1. L’acquisition et l’installation d’un système de régulation par programmation horaire (thermostat) pièce par pièce sur un système de chauffage qui n’est pas déjà équipé de ce dispositif.
2. L’acquisition et l’installation d’un nouveau système de régulation par programmation horaire (thermostat) pièce par pièce en remplacement d’un système existant classé au maximum de classe C selon la norme NF EN ISO 52120-1.
Cependant, ces travaux doivent être effectués par une entreprise ayant adhéré à la charte “Coup de Pouce Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”.
Il est important de noter que le nouveau système de régulation doit être conforme à la fiche d’opération standardisée BAR-TH-173, comme stipulé dans l’arrêté instaurant cette aide financière. De plus, la solution choisie doit être compatible avec la réception automatique des signaux EcoWatt (qui informe en temps réel sur le niveau de consommation de l’ensemble des Français) et EcoGaz (qui fournit des prévisions de consommation de gaz en France pour les cinq prochains jours), visant ainsi à alerter les utilisateurs en cas de tension d’approvisionnement sur le réseau.
Les démarches pour obtenir l’aide à l’installation d’un thermostat connecté
Pour bénéficier de l’offre “Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”, plusieurs étapes doivent être suivies :
1. Vérifier son éligibilité et estimer le montant de la prime à laquelle on peut prétendre.
2. Choisir une entreprise ayant adhéré à la charte “Coup de Pouce Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”. Chaque fournisseur d’énergie distribuant des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) signataire doit publier ses offres sur son site Internet.
3. Accepter l’offre d’une entreprise signataire de la charte (ou de l’un de ses partenaires) avant de signer le devis des travaux. Il est essentiel de s’assurer que l’offre sélectionnée contient une documentation détaillée de la proposition.
4. Approuver le devis présenté par le professionnel, en tenant compte des conditions relatives aux performances des équipements.
5. Faire réaliser les travaux d’installation du thermostat par un professionnel agréé.
6. Transmettre au signataire de la charte ou à son partenaire, dans les délais prévus, les documents requis pour le versement du soutien financier, tels que les factures et une attestation sur l’honneur de conformité.
Il convient de rappeler que les primes CEE doivent être sollicitées avant la signature du devis, faute de quoi aucune aide ne pourra être versée.
Qui doit procéder à l’installation d’un thermostat connecté ?
Pour être éligible au programme “Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce” des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), il est impératif que les travaux d’installation du système de régulation automatique de la température sur un système de chauffage individuel, qu’il soit neuf ou existant, soient effectués par un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE), comme le stipule l’arrêté d’application. Les travaux d’installation ne peuvent pas être réalisés par le propriétaire lui-même.
Si l’installation n’est pas effectuée par une entreprise ayant adhéré à la charte “Coup de Pouce Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”, il n’est pas possible de bénéficier du versement de l’aide.
Le ministère de la Transition Énergétique souligne que “la facture doit explicitement mentionner la pose du système de régulation et son niveau de performance conformément aux exigences de la fiche d’opération standardisée”.
Jusqu’à quand demander la nouvelle aide au chauffage connecté ?
La période d’application de la nouvelle aide financière pour le chauffage connecté court actuellement jusqu’au 31 décembre 2024.
Cela implique que, sauf modification ultérieure, aucune demande ne pourra être déposée pour des travaux engagés après cette date.
Versement de la prime « Coup de pouce thermostat » : quand et comment ?
Le déblocage du versement de l’aide n’intervient qu’après que le bénéficiaire du soutien financier ait fourni les documents requis (tels que la facture, une attestation de conformité délivrée par le professionnel à la fin des travaux, etc.) à l’entreprise ayant signé la charte “Coup de Pouce Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”.
Concernant la forme de la prime, le versement du “Coup de Pouce Thermostat” ne peut être effectué que par les entreprises signataires de la charte “Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”, et peut se faire de plusieurs manières :
– Par virement bancaire.
– Par chèque.
– Le professionnel effectuant l’installation peut également déduire directement le montant de l’aide financière de la facture (réduction du montant de la facture). Dans ce cas, il doit lui-même demander le remboursement de la somme.
– Le versement peut également être effectué sous une autre forme convenue avec l’entreprise signataire de la charte, comme des bons d’achat, par exemple.
Règles de cumul de la prime Thermostat connecté avec les autres aides
Les foyers éligibles à la prime “Coup de Pouce Thermostat” ont la possibilité, en cas de travaux d’envergure, de cumuler cette aide avec les dispositifs suivants :
– MaPrimeRenov’
– L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
En revanche, le programme “Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce” ne peut être cumulé avec :
– Les subventions de l’Ademe (Agence de la transition écologique)
– Une autre aide provenant du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Une aide qui s’inscrit dans le cadre du « Plan thermostat »
La nouvelle aide “Coup de Pouce Pilotage Connecté du Chauffage Pièce par Pièce”, disponible du 1er décembre 2023 au 31 décembre 2024, s’inscrit pleinement dans le cadre du plan de sobriété énergétique du gouvernement.
Cette initiative est une composante essentielle du “Plan Thermostat” annoncé en juin 2023. Ce plan vise à équiper tous les logements, qu’ils soient résidentiels ou non, existants ou neufs, dotés d’un système de chauffage/refroidissement (hors alimentation manuelle de combustible), d’un système de régulation automatique de la température par pièce à partir du 1er janvier 2027. Cette obligation est établie par un décret paru au Journal Officiel le 8 juin 2023.
Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), l’utilisation d’un thermostat programmable connecté peut entraîner jusqu’à 15% d’économies sur la facture de chauffage, réduisant ainsi son impact environnemental.
D’après la même source, la baisse de la température la nuit et lors des absences du domicile peut permettre d’économiser :
– Jusqu’à 270 euros par an pour une maison chauffée à l’électricité, avec une facture annuelle de chauffage de 1 800 euros.
– Jusqu’à 210 euros par an pour une maison chauffée au gaz, avec une facture de chauffage de 1 400 euros par an.
Une subvention pour l’installation d’un thermostat intelligent afin de diminuer vos frais énergétiques.
Un thermostat intelligent vous permet de réguler la température de votre domicile en temps réel, selon les conditions météorologiques, l’heure de la journée ou des réglages personnalisés. Désormais, vous pouvez bénéficier d’un soutien financier pour l’installation d’un tel dispositif chez vous, que vous soyez propriétaire ou locataire, et peu importe votre revenu.
Dans le cadre d’un “plan thermostat”, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures :
1. Une brochure d’information destinée aux particuliers a été publiée pour fournir des détails sur l’installation d’un système de régulation de la température dans un logement.
2. Le programme “Coup de pouce pilotage connecté du chauffage pièce par pièce” a été lancé. Il s’agit d’une aide financière accessible si vous faites installer un thermostat programmable connecté dans votre logement entre le 1er décembre 2023 et le 31 décembre 2024.
Un thermostat programmable connecté vous permet de contrôler la température des différentes pièces de votre domicile équipées d’un système de chauffage (radiateur, plancher chauffant, etc.), notamment en fonction des plages horaires. Grâce à sa connectivité, vous pouvez également ajuster la température à distance via votre téléphone, ce qui vous permet de réguler le confort thermique de votre domicile même lorsque vous êtes à l’extérieur. Cela contribue à optimiser vos dépenses énergétiques en les adaptant à vos besoins réels.
Par exemple, vous pouvez programmer une baisse de la température dans les différentes pièces lorsque vous quittez votre domicile pour aller travailler, puis augmenter la température à distance lorsque vous êtes sur le chemin du retour pour retrouver un environnement confortable. De plus, vous avez la possibilité de modifier facilement les paramètres de température, par exemple en annulant une baisse programmée si vous travaillez exceptionnellement depuis chez vous.
En outre, la régulation de la température peut être personnalisée pour chaque pièce. Par exemple, la salle de bains, le salon et la chambre n’ont pas nécessairement besoin d’être chauffés de la même manière ni aux mêmes heures.
Quel est le montant de l'aide ?
La subvention pour l’installation d’un thermostat connecté est accessible à tous, que vous soyez propriétaire ou locataire, indépendamment de vos revenus. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies : votre logement doit avoir été construit depuis plus de 2 ans et ne doit pas être équipé d’un système de chauffage collectif. En effet, l’aide est uniquement disponible pour les installations de thermostats connectés sur des systèmes de chauffage individuels.
Le montant de l’aide varie en fonction de la surface totale chauffée dans votre logement, calculée en additionnant la superficie des différentes pièces équipées d’un système de chauffage.
| Taille de la surface chauffée dans votre logement | Montant de l’aide financière proposée |
|---|---|
| Inférieure à 35 m2 | 260 € |
| Entre 35 et 60 m2 | 312 € |
| Entre 60 et 70 m2 | 364 € |
| Entre 70 et 90 m2 | 416 € |
| Entre 90 et 110 m2 | 520 € |
| Entre 110 et 130 m2 | 572 € |
| Supérieure à 130 m2 | 624 € |
Le montant de l’aide en fonction de la taille de la surface chauffée dans le logement
Comment bénéficier de cette aide ?
Pour bénéficier de l’aide financière, l’installation doit être effectuée par un professionnel agréé. Cette subvention est octroyée par des entreprises qui ont signé la charte “Coup de pouce pilotage connecté du chauffage pièce par pièce”, principalement des fournisseurs d’énergie ou des sociétés mandatées par ces derniers. La liste des offres proposées par ces entreprises est régulièrement mise à jour et publiée sur le site officiel. Pour bénéficier de cette aide, vous devez :
– Examiner les offres des entreprises ayant signé la charte “Coup de pouce pilotage connecté du chauffage pièce par pièce”.
– Accepter l’offre d’une entreprise signataire de la charte (ou de l’un de ses partenaires).
– Valider un devis de travaux proposé par un professionnel, qui doit répondre à des critères techniques précis en termes de performance des équipements, établis dans le cadre du dispositif “Coup de pouce”. Il est important de vérifier ces critères auprès du professionnel.
– Faire réaliser les travaux par ce professionnel. La facture doit spécifier clairement l’installation du système de régulation de la température ainsi que son niveau de performance.
– Fournir à l’entreprise signataire de la charte “Coup de pouce pilotage connecté du chauffage pièce par pièce” les documents nécessaires au versement de l’aide financière, tels que la facture et une attestation de conformité délivrée par le professionnel à la fin des travaux.
Une fois ces étapes accomplies, l’aide peut être versée par virement, chèque ou sous une autre forme convenant à l’entreprise signataire de la charte. Alternativement, un installateur professionnel peut choisir de déduire directement le montant de l’aide de votre facture, et demandera ensuite le remboursement de cette somme de son côté.
MaPrimeRénov’ : des rénovations d’ampleur ou rien en 2024 ?
Le Gouvernement souhaite 200 000 rénovations performantes par an dès 2024. Pour ce faire, le budget alloué à MaPrimeRénov’ va être augmenté de 1,6 milliard d’euros. L’objectif est clair, accélérer sur la rénovation globale. Pour bénéficier des aides distribuées par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), les propriétaires de passoires thermiques devront obligatoirement s’engager dans des travaux d’ampleur.
En juin dernier, le Gouvernement avait révélé les contours de MaPrimeRénov’ (MPR) pour 2024. On avait appris que les conditions d’attribution de l’aide pourraient être révisées pour plus de « cohérence ».
Les pouvoirs publics avaient notamment indiqué que l’objectif prioritaire était de « sortir des fossiles » le plus rapidement possible en incitant le remplacement des vieilles chaudières fioul ou gaz par des équipements plus durables (pompe à chaleur, notamment). Autre ambition, celle d’encourager les rénovations globales et performantes des logements les plus énergivores.
Concrètement à quoi s’attendre ?
Ce que l’on sait, c’est que le budget alloué à MaPrimeRénov’ sera augmenté de 1,6 milliard en 2024, et que le dispositif va reposer sur deux piliers :
- Efficacité (petit bouquet de travaux ou installation d’un système de chauffage dé-carboné)
- Performance (rénovation d’ampleur)
Pour orienter au mieux les ménages vers un des piliers, un Diagnostic de performance énergétique (DPE) devra être réalisé.
Quelles conséquences sur vos projets de rénovation énergétique ?
En 2024, vous allez peut-être devoir repenser votre projet de travaux. Si vous êtes propriétaire d’une passoire thermique (logement classé F ou G au titre du Diagnostic de performance énergétique – DPE), vous ne devriez plus pouvoir bénéficier de MaPrimeRénov’ pour un geste de travaux seul.
En effet, le pilier « Efficacité » de MaPrimeRénov’ devrait exclure les passoires thermiques pour inciter les propriétaires à réaliser des rénovations d’ampleur. Ainsi, si vous êtes propriétaire d’un logement très énergivore, vous devrez vous tourner vers le pilier « Performance ».
La bonne nouvelle, c’est que les barèmes vont être revus à la hausse. Selon le saut de classe énergétique obtenu, l’assiette de travaux éligibles pourrait aller jusqu’à 70 000 € hors taxe. Voici les plafonds de travaux envisagés :
- 40 000 € HT pour deux sauts de classe énergétique
- 55 000 € HT pour trois sauts de classe énergétique
- 70 000 € HT pour quatre sauts de classe énergétique
Pour ce qui est du taux de financement, il devrait être de 80% pour les ménages les plus modestes avec un bonus de 10%, en cas de sortie de passoires thermiques.
Quels travaux pour bénéficier de MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur ?
La réalisation de plusieurs travaux, à savoir au moins deux gestes d’isolation et de la ventilation, sera obligatoire dans le pilier « Performance » tout comme le recours à MonAccompagnateurRénov’. Cette prestation devrait être mieux financé, selon l’entourage du ministre en charge du Logement, Patrice Vergriete.
On sera « sur la base d’un forfait à 2 000 € » (et même 4 000 € s’agissant d’habitat indigne), pris en charge à :
- 100% pour les ménages très modestes
- 80% pour les ménages modestes
- 40% pour les ménages intermédiaires
- 20% pour les ménages aux revenus supérieurs
Finies les subventions pour l'isolation seule
La volonté de privilégier les bouquets de travaux et d’atteindre 200 000 rénovations performantes par an dès 2024, se lit aussi à travers le pilier « Efficacité ».
Si l’intention première du pilier est de booster l’installation de modes de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables, vous pourriez être amené à devoir combiner des travaux d’isolation et de chauffage, si votre logement était insuffisamment isolé.
A noter que le ministère de la Transition énergétique a confirmé, mercredi 11 octobre, que l’isolation seule ne bénéficierait plus de MaPrimeRénov’. Si vous souhaitez isoler votre logement en 2024 et que vous n’habitez pas dans un logement classé F ou G, vous devrez effectuer au moins deux gestes d’isolation pour prétendre à MaPrimeRénov’.
Voici ce que vous devez retenir :
MaPrimeRénov 2024 : Une Nouvelle Ère pour la Rénovation Énergétique
Face à l’urgence climatique et aux nécessités économiques, la réforme de Ma Prime Rénov’, prévue pour 2024, s’annonce comme un tournant décisif dans le paysage de la rénovation énergétique en France.
Pole Habitat, en tant qu’Expert de la rénovation énergétique, Accompagnateur Rénov’, Mandataire pour l’Agence Nationale de l’Habitat, et auditeur certifié RGE par l’OPQBI, décrypte pour vous les implications de cette réforme ambitieuse qui promet de redéfinir notre approche des économies d’énergie et du confort au sein de l’habitat.
Comprendre les grandes mutations de MaPrimeRénov' en 2024 :
La réforme de MaPrimeRénov’ mise en place par le gouvernement privilégie désormais les rénovations globales. Fini les rénovations par geste, l’avenir est à l’approche holistique : isolation performante, fenêtres à haut rendement et systèmes de chauffage décarbonés sont au cœur des nouveaux dispositifs.
Pour les passoires énergétiques, le gouvernement vise 200 000 rénovations globales par an, marquant un engagement fort en faveur d’un habitat durable et économiquement efficient.
Rôle Crucial de l’Accompagnateur Rénov’ pour les ménages.
L’ Accompagnateur Rénov’ (MAR) devient un pilier de la réforme, avec une aide revalorisée allant jusqu’à 2 000 euros, voire 4 000 euros pour les situations les plus précaires. Ce soutien renforcé témoigne de la volonté de garantir un accompagnement qualitatif pour les ménages, assurant ainsi une mise en œuvre optimale des travaux de rénovation et une réelle baisse de la facture énergétique1.
Rôle Crucial de l'Accompagnateur Rénov' pour les ménages.
L’ Accompagnateur Rénov’ (MAR) devient un pilier de la réforme, avec une aide revalorisée allant jusqu’à 2 000 euros, voire 4 000 euros pour les situations les plus précaires. Ce soutien renforcé témoigne de la volonté de garantir un accompagnement qualitatif pour les ménages, assurant ainsi une mise en œuvre optimale des travaux de rénovation et une réelle baisse de la facture énergétique.
Les Avantages de la Réforme des aides de l'Anah pour les Ménages
La réforme Ma Prime Rénov 2024 est synonyme d’avancées significatives pour les ménages français. Les barèmes d’aide sont revus à la hausse, avec un plafond porté jusqu’à 70 000 euros et une prise en charge pouvant atteindre 90 % pour les foyers les plus modestes. Cette générosité accrue s’accompagne d’une attention nouvelle portée au confort d’été, reconnaissant ainsi la nécessité d’habitations fraîches pendant les périodes de chaleur intense. Les aides incluront désormais le soutien pour des équipements tels que les pompes à chaleur Air/Air, qui contribuent tant au rafraîchissement qu’à l’efficacité énergétique du logement.
L’optimisation des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) par l’ANAH vise une simplification administrative, permettant aux ménages de déposer un seul dossier pour l’ensemble de leurs demandes d’aides, ce qui devrait significativement réduire les délais et la complexité des procédures. En outre, l’Éco-PTZ, prolongé jusqu’en 2027, reste un dispositif complémentaire pour financer les travaux, soulageant ainsi le reste à charge pour les propriétaires.
Pole Habitat : Votre Partenaire Expert Certifié de la Rénovation Énergétique
En tant que partenaire de confiance, Pole Habitat s’engage à vous accompagner dans chaque étape de votre projet de rénovation énergétique. Notre certification RGE par l’OPQBI témoigne de notre expertise et de notre capacité à réaliser des audits énergétiques précis, essentiels pour bénéficier de la réforme MaPrimeRénov 2024. Nous agissons en tant qu’Accompagnateur Rénov, mandatés par l’ANAH, pour vous guider vers les solutions les plus adaptées à votre situation, assurant ainsi une rénovation d’ampleur cohérente avec vos besoins et les exigences écologiques actuelles.
La dernière partie de l’article conclura sur l’importance de la réforme et incitera les lecteurs à agir en contactant Pole Habitat pour une transition énergétique réussie.
Questions-Réponses sur MaPrimeRénov 2024
Pour éclaircir davantage la réforme MaPrimeRénov 2024 et son impact, nous ouvrons une section interactive où nous répondons aux questions les plus posées par nos clients :
Les critères sont axés sur la performance énergétique et la nécessité d’entreprendre des rénovations globales, en particulier pour les passoires thermiques.
Pole Habitat vous guidera à travers toutes les étapes, de l’audit énergétique initial jusqu’à la réalisation des travaux, en veillant à maximiser les aides financières disponibles.
Conclusion de la réforme de MaprimeRénov' 2024 :
La réforme MaPrime Rénov 2024 est une opportunité sans précédent pour améliorer la performance énergétique des logements en France.
Elle s’inscrit dans une démarche globale et cohérente, privilégiant les rénovations d’ampleur et l’accompagnement qualitatif des ménages.
Pole Habitat se tient prêt à être votre allié privilégié dans cette transition, fort de notre expertise et de notre reconnaissance par l’ANAH. Nous vous invitons à nous contacter pour que, ensemble, nous puissions concrétiser votre projet de rénovation énergétique et contribuer à un avenir plus durable.












